Des mesures méticuleuses pour la nouvelle Maison provinciale d'Anvers

Triple vérification des valeurs X, Y et Z

Une silhouette remarquable a fait son apparition dans le paysage de la ville d'Anvers, la capitale éponyme de la province belge.

Depuis la démolition de l'ancienne Maison provinciale, le gouvernement de la province avait grandement besoin d'un nouveau centre administratif. La conception du projet est signée par le bureau d'architectes Xaveer de Geyter (XDGA). Ce bâtiment attractif accueillera plus de 800 fonctionnaires. Il se caractérise principalement par sa courbure distinctive et par ses fenêtres de forme triangulaire, en allusion au logo de la province. L'immeuble sera entouré d'un nouveau parc accessible au public, un « poumon vert » de quelques 22 000 mètres carrés.

Garder un œil sur l'ensemble du procédé

La nouvelle Maison provinciale a fait l'objet d'un accueil favorable non seulement en raison de son design attractif, mais également pour sa grande durabilité par rapport à l'ancien bâtiment. L'administration provinciale vise en effet à obtenir le certificat d'excellence BREEAM, que seuls quelques bâtiments se sont vu attribuer jusqu'à présent en Belgique.

La construction a débuté en 2014 et l'ouverture est prévue pour fin 2018. Étant donné la complexité du bâtiment en termes de conception, les mesures doivent être effectuées avec la plus grande rigueur. Le géomètre-expert Rik Rieberghs, directeur de Landmeter Rik Rieberghs BVBA, nous en dit plus à ce sujet.

« Nous ne pouvons pas nous permettre la moindre erreur avec ces murs en béton », explique Rik Rieberghs. « C'est pourquoi un géomètre est présent sur le chantier à chaque instant : lors du montage des coffrages, du placement des fenêtres, etc. Il doit garder un œil sur l'ensemble du procédé afin de nous permettre d'atteindre une précision optimale. »

« Nous ne pouvons pas nous permettre la moindre erreur. »

Rik Rieberghs, directeur de Landmeter Rik Rieberghs

Tolérances minimales

« Ce chantier est particulièrement compact », ajoute Rieberghs. « Par conséquent, nous devons utiliser un certain nombre de points de référence extérieurs au site afin de pouvoir réaliser des mesures correctes. »

L'intérieur du bâtiment aura un caractère industriel. Son apparence sera à la fois brute et finie, avec des murs et des plafonds en béton exposé. Luc Koumans, qui travaille en tant que géomètre et topographe pour la société de Rik Riebergh, est chargé d'effectuer des contrôles sur le béton, les murs et les fenêtres. Il fournit également des distances de référence pour les spécialistes qui procéderont ensuite aux touches finales du bâtiment.

Selon Kourmans, la plus grande attention est requise si l'on veut obtenir la précision nécessaire. « Le point le plus important de ce projet est que nous travaillons avec des tolérances minimales. Nous devons veiller à respecter une précision extrême, la marge d'erreur maximale étant de quatre millimètres. Nous déployons beaucoup d'efforts pour y arriver. »

Cette tâche est rendue d'autant plus difficile par la conception complexe du bâtiment. « Il suffit de regarder le chantier pour se rendre compte qu'aucun des éléments n'est vertical », constate Koumans. « Le moindre mur du bâtiment est délibérément incliné. De nombreuses mesures sont dès lors nécessaires. Lors du placement des fenêtres, nous devons effectuer trois prises de mesures. »

« Nous nous devons d'être extrêmement précis, la marge d'erreur maximale étant de quatre millimètres. »

Luc Koumans, géomètres de Landmeter Rik Rieberghs

Valeurs Z cruciales


« Nous utilisons Topcon PS-101,” affirme Luc Koumans.

« Nous avons décidé d'utiliser cet outil en raison de son niveau de précision élevé au niveau des valeurs X et Y, mais également des valeurs Z, qui représentent la hauteur. Celles-ci sont extrêmement importantes dans le cadre de ce projet », ajoute-t-il. « De plus, ce logiciel est particulièrement intuitif. Cette station complète nous permet d'atteindre le niveau de précision qui est exigé de notre part. »

La nouvelle Maison provinciale d'Anvers intégrera des panneaux solaires sur le toit, de l'eau de pluie dans les installations sanitaires et un système de climatisation et de chauffage par stockage d'énergie thermique en forage. Rieberghs, Koumans et leurs collègues verront ainsi prochainement le fruit de leurs efforts se concrétiser dans un bâtiment magnifique et durable.

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